Les créateurs
Cela pourrait faire une belle intro musicale pour une chanson romantique, mais c’est l’histoire de la rencontre de Gilles et Yohann, nos deux créateurs ! Suivant leur DU en Généalogie et Histoire des familles à Nîmes, ils sympathisent et restent en contact après leur diplôme.
En effet, après avoir chacun de leur côté créé une entreprise de généalogie familiale, ils décident de s’associer pour le pire et le meilleur et fondent FILIATIO, une société de recherches généalogiques et historiques, dont ils deviennent les co-gérants, Yohann dans l’Isère et Gilles dans les Yvelines.
Vous l’avez deviné, nous avons affaire à de véritables passionnés ! De généalogie évidement, avides d’actes anciens patiemment dénichés dans les archives départementales, nationales ou militaires, et bien d’autres encore. Aussi passionnés d’histoire, chacun d’eux avec sa période de prédilection : Gilles est un mordu du « large 19ème siècle » de la Révolution à la Grande guerre et de ses transformations sociales, politiques et techniques, alors que Yohann est un médiéviste, féru d’héraldique, de tournois et de fabliaux. Mais ils partagent bien plus. Leurs discussions tournent vite autour de la bande dessinée et du cinéma. De joyeux compagnons en quelque sorte !
C’est finalement lors d’un séminaire, autour d’une chope de bière, jouant aux dés dans l’intimité d’un pub de Beaune (tiens, tiens…) que leur vient l’idée d’allier l’apprentissage de la généalogie et le divertissement dans un jeu d’aventures constitué d’énigmes. Deux de leurs valeurs s’y trouvent réunies, la pédagogie et le ludique : proposer à différents publics des défis généalogiques relevés et de qualité, tout en s’amusant et en apprenant… « Les Aventures de Marius et Lison » étaient nées, c’est le début d’un nouveau chapitre !
Marius quilbus
Quilbus ou Kilbus \kil.bys\ n.m. : Litre de vin (très familier, désuet)
« Passe voir un peu le kilbus, Vingt Centimes. » – René Fallet, Le braconnier de Dieu, 1974
Au début des Années folles, Marius Quilbus est âgé d’environ 50 ans. C’est un ancien inspecteur de police qui a profité d’un héritage pour ouvrir une agence de détective privé, établie rue de la Paix à Paris. C’est dans cette « Agence Quilbus » qu’il use de toutes les savantes techniques de recherche apprises lors de son passage dans la police, et d’un certain génie naturel, pour traiter les enquêtes qu’on lui propose.
Marius est un bourguignon de Beaune, en Côte-d’Or, et fils unique d’une famille assez aisée, son père ayant été un important courtier en vins. Veuve depuis de nombreuses années, sa mère Micheline, qu’il surnomme « la Mich’ », habite toujours leur maison de Beaune.
Homme habile et vif d’esprit, Marius peut sombrer dans une certaine mollesse quand les clients se font plus rares ou qu’il manque de solutions pour une enquête. Dans ce cas, il peut compter sur sa fidèle secrétaire, Berthe, qui le remet vite sur le droit chemin !
Courtois et élégant, d’un caractère constant, doté d’une remarquable intelligence, Marius est resté un célibataire endurci et possède quelques manies de vieux garçon. Il apprécie cependant les bonnes et belles choses, et ne refuse guère un bon repas. Il est même un habitué d’un fameux bar américain situé à deux pas de son agence, mais prétend que c’est dans un cadre… strictement professionnel !
Retrouvez Marius dans l’aventure : La croisière jaune !
Lison brignolet
Brignolet \bʁi.ɲɔ.lɛ\ n.m. : Pain (argot)
« J’achète des œufs et un brignolet et rentre. » – René Fallet, Carnets de jeunesse, 1994
Née dans le Paris de la Belle époque, Lison Brignolet est âgée d’une vingtaine d’années au moment de nos histoires. Fille d’un couple d’auvergnats, marchands de vin et charbon dans le quartier de Bercy, c’est dans ses ruelles qu’elle acquiert audace et débrouillardise. En même temps, ses instituteurs lui donnent le goût de la lecture, ainsi lui vient une passion pour Jules Verne et les romans d’aventures.
Très sportive et pleine d’ardeur, elle commence dès l’âge de 15 ans une série de petits boulots, comme celui de livreuse à vélo pour de grands quotidiens. Remarquant le dynamisme et les fines réparties de Lison, le directeur d’un de ces journaux lui propose de faire quelques reportages… et c’est la réussite ! Lison devient journaliste et vend ses talents à différentes rédactions, seulement comme pigiste car elle désire conserver toute sa liberté.
À la fois dynamique et réfléchie, Lison est une battante qui ne renonce pas. Toujours prête pour de nouvelles expériences, elle n’hésite pas à se lancer sur les routes, souvent à bicyclette, mais elle sait aussi maîtriser autos et motos.
Lison est consciente qu’elle doit se battre sans cesse pour s’imposer dans le milieu encore très masculin du journalisme des Années folles. Elle peut s’y montrer respectueuse comme effrontée, mais ne se défait jamais de sa générosité, et demeure toujours attentive envers ceux qui l’entourent. Enfin, en rappel de ses origines, l’une de ses particularités est de parfois jurer sur le nom de fromages d’Auvergne quand sa situation se complique !
Retrouvez Lison dans l’aventure : Poursuite en Morbihan et Les JO de 1924 !